mardi 9 mars 2010

THOUGH I HAVE ALL THE MEANS TO BRING YOU FUCKERS DOWN


J’aurais aimé être suédoise. Tout à l’air si facile là bas. D’abord je serais grande, ensuite blonde et puis j’aurais toujours ce je-ne-sais-quoi de mystère pour ne rien gâcher. Mélangez ces quelques stéréotypes et vous obtenez le duo jj.
Blonde Elin Kastlander l’est, tout comme Joakim Benon est grand. Pas de myspace ou d’interview connue à ce jour, c’est là où réside le mystère. Et si finalement on écoutait, simplement, leur musique.
N°3
(nom de leur premier album) est la suite logique du single intitulé n°1 et du LP/album n°2, sortis en 2009. L’album s’ouvre sur une cover de Lil’ Wayne, My Life. Ce morceau donne le ton : une voix un chouilla rauque accompagnée d’une électro épurée. Dès les premières notes les frissons montent, le cœur se serre, pour un peu les larmes nous monteraient au coin des yeux. Heureusement des rythmes venus d’Afrique accompagnés toujours de cette même douceur, on tôt fait de nous redonner le sourire grâce à And Now, un morceau mélangeant douceur et rythmes africains. Impossible de ne pas se laisser aller au parallèle avec Vampire Weekend. Et pourtant c’est davantage du côté de Beach House que nos Suédois semblent s’inspirer. Comme eux, une voix et des mélodies simples.
A l’instar Into The Light et Light où il suffit de laisser la magie de l’electro-pop la plus minimaliste, mais qui n’en est pas moins efficace, agir. Puis c’est l’heure de l’aventure avec, Voi Parlate, lo Gioco. Morceau mélangeant un son plus exotique à la voix toujours aussi vaporeuse d’Elin. Tout en continuant de planer, une douce mélancolie commence à nous envahir. La faute au cotonneux Golden Virginia. Puis c’est le soleil des Fjords qui nous éblouit en nous redonnant le sourire avec You Know. Trop vite, l’album se clôt sur un savant mélange de ce que l’on vient d’écouter en un seul morceau : No Escapin' This.




jj- Let Go

Ah oui, et pour ne pas influencer votre jugement je ne vous ai pas dit le nom de leurs labels, qui parlent d’eux-mêmes. Sincerely Yours -pour le suédois- (Air France) et Secretly Canadian -pour l’américain- (Anthony and the Johnsons, Yeasayer ). Quand je vous disais que c’était chouette d’être suédois !

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Euh, c'est quoi la différence entre un LP et un album?

une fille BLASEE a dit…

(oui j'avoue moi aussi ne pas saisir la différence entre un LP et un album)
Ahhhh, je vois que tu as vu les Casiokids en concert cet automne ! Je suis jalouse, "En Vill Hest" est récemment devenu mpon clip préféré, et la Norvège une destination de rêve par la même occasion. C'est comment un concert des Casio ? bien ?

Delphine a dit…

C'est d'abord une différence technique: un LP (Long Play)c'est un vynil soit un 33 tours alors que ce que l'on appelle -généralement- album c'est un CD (Compact Disc) soit un disque optique. Mais la différence est surtout qualitative, et là c'est encore tout un débat!
@fille blasée: très chouette casiokids, tiens j'en parle plus longuement ici: http://tinyurl.com/y8lacon
Je vote pour fuite collective pour les pays nordiques!

Anonyme a dit…

Mis à part qu'en 2010, les albums sortent plus vraiment seulement en 33 tours, ce qui devrait alors conduire à utiliser le terme album ou LP soit de manière totalements synonyme soit à ne plus utiliser le terme LP. Or l'appelation LP reste généralement plus utilisée en anglais que le terme album, notamment parce qu'il marque bien l'opposition avec l'EP.

Ensuite, si ce n'est que ça, n°3 mérite autant l'appellation LP que album(http://secretlycanadian.com/onesheet.php?cat=SC212) vu qu'il est apparemment disponible sous les deux formats.

Qualitative? Un bon disque peut-être un LP mais un disque de merde y a pas droit?

Delphine a dit…

Justement je me disais que c'était bizarre qu'ils n'aient sorti qu'un LP. Mais comme ils semblent aimer ne rien faire comme tout le monde je me suis laissée convaincre. Je m'en vais de ce pas corriger ma bévue, merci à toi.
Ah non, je parlais du débat sur la qualité d'écoute de l'un par rapport à l'autre.