mardi 23 février 2010

TU FERAIS MIEUX DE NOUS PONDRE UN TRUC QUI MARCHE, MON GARCON


C’est du côté de L.A qu’est désormais la nouvelle scène musicale des Etats-Unis. Et ce n’est pas Local Natives qui saurait me contredire. Preuve s’il le fallait, même le très New-yorkais Julian Casablancas a choisi la West Coast pour enregistrer son album solo Phrazes for The Young. Mais revenons à nos moutons, nos cinq américains de Local Natives.

Dans leur premier album Gorilla Manor, les jeunes californiens nous invitent à une douce parenthèse durant les douze titres qui composent leur album. Déjà les comparaisons vont bon train: Fleet Foxes, The Dodos, Grizzly Bear ou encore Arcade Fire. Rien que ça!

A l’écoute de l’entêtant Gorilla Manor, on ne peut s’empêcher de s’imaginer sur une plage à tournoyer sur nous même, ébloui par une lumière diaphane. Que ce soit sur le doux Sun Hands, le rythmique Wild Eyes, la parfaite reprise de Warning Sign des Talking Heads ou le plus mélancolique Who Knows Who Cares, Local Natives nous prouve qu’ils ont déjà tout des grands.


En concert les garçonnets ressemblent un peu à Vampire Weekend. Je m'explique: des chemises à carreaux, de jolis minois, du bon son mais tout ça manque d'un soupçon de folie. Peut-être que les locaux de Canal + ne se prêtait pas à une prestation de sueur et de bière mais j'ai eu les mêmes échos de ceux qui les ont vu à la Maroquinerie le lendemain. J'espère que c'est juste le manque d'expérience qui les empêche de se lâcher et que les petits californiens prendront vite de la bouteille grâce aux multiples festivals auxquels y vont prendre part. C'est tout le mal qu'on peut leur souhaiter!

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